Mare Nostrum

Classeur 02

Ouvrage collectif

2017

Après le Mythe de pierre, c’est autour de la Méditerranée que s’assemblent les Récits de ce deuxième numéro de Classeur.

Espace-temps, espace-mouvement, la mer Méditerranée comme continuité nous positionne face l’histoire, à notre histoire commune. Ses contours, son paysage architectural nous la raconte et nous offre alors une grille de lecture du présent.

Ce numéro de Classeur offre un panorama de cette sédimentation qui prend chaque jour passé plus de sens et d’importance.

Plus de soixante contributions passionnantes nous ont été proposées pour nourrir sur ce thème. La France, l’Italie, la Grèce, Israël, le Liban, la Palestine, l’Egypte, la Libye, l’Algérie, l’ Espagne dessineront les contours de cette compilation de Récits.

Collection Classeur, sous la direction de Simon Campedel, Baptiste Manet, Claudia Mion, Giacomo Ortalli

L’œuvre des matières

Essais

Ivry Serres

2017

Ivry Serres est architecte. Ivry Serres est un promeneur attentif qui cultive un regard singulier sur le monde. De ces instants naissent une culture. Une culture empreinte de réalité, à la fois concrète et sensible.

Mais il sait que pour mieux s’ancrer il faut s’abstraire. Et cette abstraction est plus savante. Elle est celle qu’il peut transmettre à ses étudiants et qui le rattache à une culture de la discipline.

L’œuvre des matières est le reflet d’une pensée qui tente de lier le corps et l’esprit. La Structure et la Matière.

Essais recueille l’ensemble des Matières de l’architecte qui, très concrètes ou très abstraites, dialoguent entre elles, formulent l’ouverture d’une conscience et nous donner à lire une pensée en construction, en perpétuel éveil.

Collection Essais, sous la direction de Frédéric Einaudi, Simon Vergès

Spectre

Pornographie minérale

Edité par Mathias Gervais de Lafond

2017

La pornographie minérale interroge la possibilité d’une relation charnelle avec la matière. Le regard fixé sur la pierre sculptée est marqué par son caractère subversif. La matière photographiée se donne avec complaisance ; à moins que l’observateur n’en dévoile le secret.

Vingt-six artistes contemporains ont répondu favorablement à l’invitation de Spectre pour réaliser une série de photographies inédites révélant — à un moment donné — une intimité contre-nature avec la pierre. En retirant totalement l’Homme des photographies, cet ouvrage opère un « transfert » troublant : la minéralisation des émotions.

Tout commence peut être avec le mythe de Pygmalion : le sculpteur tombe amoureux de sa création, Galatée, une sculpture devenue vivante grâce à Aphrodite la déesse de l’amour qui comprend le désir que Pygmalion éprouve pour elle. Ce pygmalionsime devient une paraphilie (mot qui désigne l’ensemble des attirances sexuelles non traditionnelles). Ce fantasme provoqué par la pierre sculptée traverse les siècles et porte aujourd’hui un nom : l’agalmatophilie.

Vacchini

Disegni/Dessins/Drawings

Edité par Claudia Mion, Giacomo Ortalli

2017

« Je me suis rendu compte que le croquis m’embrouillait, qu’il me contraignait à le suivre, à lui donner raison, comme si le projet devait s’adapter au croquis c’était comme si je tombais amoureux de moi-même… un péché de vanité… et donc, depuis, je projette horizontalement. Je me détends et je réfléchis, je pense, je raisonne. Je n’utilise plus le crayon. Je me concentre en essayant de rassembler toutes les raisons du projet, en évitant soigneusement d’imaginer des formes, en essayant de construire des logiques. »
Livio Vacchini

Si les chantiers construisent les édifices, c’est le discours qui construit l’architecture. Le récit à la base de l’œuvre de Vacchini est synthétisé ici à travers la présentation inédite de dessins sélectionnés suivant le critère graphique développé par l’architecte lui-même au cours des années. Environ vingt ans après leur création et dix ans après la disparition de Livio Vacchini, ses dessins se présentent avec la force des icônes.

Les dessins seront introduits par une préface de Claudia Mion et Giacomo Ortalli, ainsi que par un texte critique du  théoricien de l’architecture Roberto Masiero.